L’isolation acoustique est l’ensemble des procédés mis en oeuvre pour empêcher le bruit de pénétrer ou de sortir d’un milieu clos.
Entre deux locaux fermés (ou entre l’extérieur et un local clos), deux types de bruits peuvent être transmis : les bruits aériens, et les bruits de chocs.
Différentes grandeurs permettent de caractériser l’isolation acoustique d’une paroi :
Pour les bruits aériens, on distingue:
– l’indice d’affaiblissement R d’une paroi, mesuré exclusivement en laboratoire, entre deux locaux parfaitement désolidarisés. Cette valeur ne prend pas en compte les transmissions latérales du bruit (par les murs et plafonds). Elle ne caractérise que la paroi, dans une situation idéale (jamais atteinte en pratique).
– l’isolement brut D d’une paroi, mesuré sur place (par exemple dans des bureaux dans lesquels la cloison a été placée), informe sur la situation réelle, en situation. Elle prend en compte l’ensemble des transmissions indirectes.
En ce qui concerne les bruits de choc, on quantifie les niveaux transmis de bruit de choc (brut ou normalisé), LN pour une bande de fréquence donnée.
Plusieurs principes régissent les isolations aux bruits aériens et aux bruits solidiens. Et il existe de nombreuses mises en oeuvre de techniques et matériaux permettant de réduire les transmissions de bruit entre le local d’émission et le local de réception (ou entre l’extérieur et un local clos).
Selon les performances à atteindre, les dispositifs de doublage acoustique à installer varient (avec les contraintes d’espace, de poids, esthétiques, etc…).
Il peut s’agir de :
Ainsi, on cherchera à réduire les transmissions directes, mais aussi les transmissions latérales (indirectes), et transmissions parasites.
Par ailleurs, pour chaque type de dispositif isolant acoustique, le matériel est important, mais la mise en oeuvre est primordiale.
